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Alpha's Muses
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  • Lorsque Zeus se retrouve coincé sur la Terre, il découvre qu'il n'est devenu qu'un simple humain, enfin, "simple" est un bien grand mot. Il cherche alors une solution à l'aide d'Hikari son "guide" pour essayer de retrouver sa place sur l'Olympe...
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26 avril 2017

Chapitre 32: Sexy Boy

NA: Ayant une quelque soucis avec mon jeu j'ai viré une grosse partie de mes téléchargements de vêtements, objets et villes pour ne garder que les villes, coiffures et objets venant du store, ainsi, les Alpha ont déménagé dans la ville de Stailight Shores, mais la timeline se passe toujours du coté d'Alpine Country, et il est possible que certains vêtements aient disparu. Pardon pour la gêne occasionnée dans les images. 


 

1

Le temps passait bien trop vite, les jumeaux étaient déjà en première. Thalie dirigeait le groupe de théâtre, leur frère aîné Rémi travaillait en tant que médecin dans l’hôpital de la ville. Et Hélios… Hélios lui ne savait pas ce qu’il était et ce qu’il deviendrait. Il avait comme le sentiment que son monde ne tournait pas rond. Alors que son frère était sorti avec de nombreuses filles, tout comme sa sœur même si ces relations étaient restées plutôt chastes, lui-même n’avait jamais eu une seule petite amie. Oh il avait eu des déclarations, sans aucun doute, mais il les avait toutes gentiment repoussées cependant.  Il avait la réputation d’être un bourreau des cœurs sans jamais être sorti avec personne. On le surnommait l’insaisissable et un pari était lancé sur la première fille qui réussirait à l’avoir. Sauf qu’Hélios n’était pas intéressé par les filles mais plutôt… Par les garçons, et surtout par un garçon en particulier qui ne cessait de hanter ses pensées depuis la fin de la seconde. Il n’avait jamais osé aller vers lui. Ce n’était pas normal non ? Deux garçons qui s’aimaient ? Il n’en avait jamais vu, c’est que cela devait être contre nature… Voilà ce qu’il pensait de lui-même qu’il était un homme contre-nature, une sorte de monstre qui deviendrait une bête de foire si quelqu’un découvrait qu’il aimait les hommes.

2

Comme chaque nuit, il l’avait passée quasiment blanche, depuis le temps, il avait l’habitude et savait comment éviter de se faire gronder. Il descendait avant tout le monde et préparait le petit déjeuner avant d’aller s’habiller et de partir prendre le bus. Comme chaque jour, il s’installait près de la fenêtre écouteurs sur les oreilles pour dormir un peu, mais ce jour-là quelqu’un s’assit à côté de lui. Et ce quelqu’un décida qu’il ne dormirait pas ce matin-là.

- Salut ! dit une voix qui résonnait dans ses oreilles malgré la musique. Son cœur s’accéléra et il ouvrit les yeux en fronçant les sourcils. Cependant il ne rêvait pas. Il lui parlait bien.

- Salut Stan, répondit Hélios d’une voix fatiguée.

- Who, t’as l’air crevé toi.

- Pas dormi, dit Hélios en retirant ses écouteurs. Il n’arrivait pas à y croire, Stan. Stan lui parlait. Mais le pire ce fut lorsque Stan se pencha légèrement vers lui, son nez pris alors de plein fouet le parfum dont l’adolescent un peu plus âgé que lui, de quelques mois, s’était aspergé.

- A midi… Retrouve moi derrière le lycée.

- Pardon ?

- S’il te plait ?

- Pourquoi ?

- Je t’expliquerai tout une fois là-bas, dit Stan le regard presque implorant. Mais son esprit devait lui jouer des tours. Stan n’implorait pas, il prenait et c’était tout.

- Je… Ok, répondit Hélios en sentant battre à tout rompre et maîtrisant à grand peine la rougeur qui lui montait aux joues, tu… peux te reculer s’il te plait ?

Stan hocha la tête un demi sourire aux lèvres et se rassit normalement.

- Dors, je te réveille quand on sera arrivé.

Hélios le remercia du regard avant de remettre ses écouteurs et de fermer les yeux. Mais il fut incapable de dormir. Stan. Le garçon sur lequel il flashait depuis toujours lui donnait… Rendez-vous ? Il devait rêver non ? Trop vite Stan le secoua pour le réveiller et chacun se dirigea vers ses salles de classe.

3

Les heures passaient trop lentement au goût d’Hélios qui avait hâte et en même temps peur d’aller à ce rendez-vous. Enfin la sonnerie de midi retentit. Il se rendit donc dans l’arrière-cour après avoir été récupérer sa gamelle dans son casier. Leur mère leur faisait toujours leur repas du midi avant de partir pour être sûre que ses enfants mangent à leur faim. Il s’assit sur l’un des bancs posant son sac à ses pieds avant d’attraper son carnet à dessin et dessiner. Surtout rempli de croquis d’animaux, d’insectes et de plantes, parfois plus rarement de dessins de sa sœur dans différentes postures, dans différents costumes reflétant les différentes pièces de théâtre dans lesquelles sa sœur avait participé.

- Tu dessines quoi ? demanda une voix féminine.

- Salut Thalie.

- Qu’est-ce que tu fais là tout seul ?

- J’attends quelqu’un.

- OOOh ! On t’a encore donné rendez-vous pour t’annoncer qu’on t’aimait ?

- Je ne crois pas non… J’en sais rien.

- T’es trop gentil frangin, si tu n’es pas intéressé tu devrais leur dire directement tu sais.

Hélios haussa les épaules, il ne voulait pas être méchant avec les filles qui l’abordaient.

- Tu me raconteras ? Je dois aller à la répète, dit sa sœur en se levant dans un tourbillon, à ce soir ! lui cria-t-elle en s’éloignant tandis qu’il rouvrait son carnet pour dessiner. Qu’il réponde ou non, il savait qu’il le lui dirait, quoi qu’il se passe. Elle était sa jumelle, et même si elle ne le lui racontait pas les pouvoirs qu’ils partageaient lui permettrait de tout savoir. Il finit par manger, trouvant le temps long. Si ça se trouve, il s’était bien fichu de lui ? Voulait juste avoir une histoire à raconter pour se moquer de lui le petit intello de la classe ? Le grand sportif Stan ne pouvait pas lui avoir donné rendez-vous à midi derrière le lycée c’était juste une mauvaise blague. La sonnerie de treize heure retentit. La chance voulait qu’il n’ait pas cours avant la demi, il resta donc quelques minutes de plus à l’attendre avant de se lever en attrapant rageusement ses sacs. Un lapin. On lui avait posé un lapin. Il devait bien se marrer là-haut à le regarder.

- On va bien se moquer de toi hein… Ils doivent bien se marrer là-haut murmura-t-il pour lui-même.

- Tu es toujours là ! dit alors une voix à la fois soulagée et essoufflée.

4

Il se retourna et écarquilla les yeux, Stan se tenait devant lui. Encore trempé d’une douche qu’il venait sûrement de prendre.

- Faut croire que je n’avais rien de mieux à faire, répondit Hélios en glissant une main dans la poche de son jean cachant sa nervosité par une posture à l’apparence décontractée, qu’est-ce que tu voulais me dire ?

- Déjà que je suis désolé d’être en retard, on a eu un entrainement de dernière minute de programmé et je n’avais pas ton numéro pour te prévenir que je ne pourrais pas venir…

- Mhm. Et donc ? dit-il.

Stan le regarda alors, passant sa main dans ses cheveux encore humides.

- C’est… assez délicat.

- Accouche, j’ai cours dans quinze minutes, répondit simplement Hélios.

Stan s’approcha de lui et il sentit son cœur battre à tout rompre. Qu’est-ce qu’il faisait ? Pourquoi le regardait-il ainsi ?

- J’ai une tâche sur le visage ? demanda-t-il finalement mal à l’aise alors que Stan souriait doucement.

- Non, tu es parfait ne t’en fais pas.

Parfait ? Lui ? Hélios ? Parfait ? Il ne parlait manifestement pas de la même personne.

- Je crois que tu t’es trompé d’Hélios si tu me trouves parfait, dit-il avec un rire amer.

- Je ne pense pas non…, murmura Stan avant de laisser tomber son sac de sport et d’embrasser Hélios.

5

Ce dernier sentit son propre sac glisser avant de tomber avec un bruit mat sur le sol. Il était en plein rêve. Il allait se réveiller et se réveiller dans son lit avec une érection douloureuse. Sauf qu’il ne se réveilla pas. Son érection était bien là et il avait naturellement passé ses bras autour de Stan le retenant… Et collés comme ils l’étaient, il n’était pas le seul à qui ce baiser faisait de l’effet. Après un long moment, qui ne dura en réalité qu’une poignée de secondes, Stan se recula, un sourire satisfait aux lèvres et Hélios se dégagea. Il avait l’impression qu’on se jouait de lui.

- Tu… Tu te moques de moi c’est ça ? dit-il d’une voix incertaine.

- J’ai eu l’air de me moquer de toi ? dit-il en brisant l’espace ténu formé entre eux, lui faisant sentir à quel point il se moquait de lui.

- On peut très bien feindre, rétorqua le demi-dieu en se reculant alors.

- Oh non. Pas moi. J’en suis incapable Hélios, dit-il d’une voix qui déclencha des frissons dans le dos du jeune homme qui recula encore, ce qui fit froncer les sourcils à Stan, je te fais peur ? demanda-t-il un peu peiné.

Hélios secoua négativement la tête. Ce n’est pas de Stan qu’il avait peur mais de lui-même. Il était un monstre.

- C’est de moi dont j’ai peur…, finit-il par murmurer.

- Pourquoi ? demanda Stan perplexe.

- Je suis… pas dans les normes.

- Et moi non plus. Je viens d’embrasser le mec qui me fait rêver depuis des années et j’ai été incapable de contrôler mon excitation, répondit Stan du tact au tact.

Hélios eut le souffle coupé. Depuis des années ? C’était quoi des années pour Stan ?

- Des années… ?

- Depuis la quatrième, dit-il en rougissant légèrement pour la première fois, je pensais que c’était juste de l’admiration au début, et puis j’étais aussi attiré par les filles à l’époque, je ne me rendais pas compte que c’était surtout par toi que j’étais attiré.

Hélios avala sa salive. Tout ce temps… ? Et lui ne l’avait compris qu’à la fin de la seconde, soit en début d’année, en le voyant collé-serré avec une autre fille au détour d’un couloir, il avait senti son cœur se briser.

- Je… On est pas normaux. C’est pas bien…

- En quoi c’est mal ? C’est plus courant qu’on ne le croit tu sais.

Hélios leva la tête à ses dires. Plus courant ? Il n’était pas que deux ? Il ne sortait tellement pas qu’il ne savait pas que c’était quelque chose qui était plutôt répandu. Peut-être que s’il avait traîné un peu plus avec sa sœur, il aurait vu que nombres de ses amis étaient gay, lesbiennes, bi, deux même étaient transsexuels. Il cligna des yeux ce qui eut le don d’arracher un rire à Stan

- Ne me dit pas que tu te croyais seul au monde ? Face au silence coupable d’Hélios il arrêta de rire et s’abaissa à sa hauteur, sérieusement… Mais dans quel monde vis-tu ? demanda-t-il alors.

- Pas dans le même que le tien sûrement… Je ne suis pas quelqu’un qui sort, c’est pas parce que je suis le jumeau de Thalie que je suis son parfait jumeau, on est complètement opposé niveau caractère, dit-il un peu vexé qu’il se soit moqué de lui.

- Je vois. Et bien ce soir mon cher je t’emmène en boite ! clama Stan

- Pas possible ce soir, dit le jeune homme.

- Hein ? Pourquoi ?

- Parce que c’est la super Lune, dit-il en rougissant.

- Sérieux. Tu refuses mon rendez-vous pour regarder la lune ?

- C’est un phénomène qui n’a lieu que tous les soixante-dix ans…

- Je vois… Et bien, nous irons en boite un autre jour alors. On va regarder cette lune ce soir.

- On ?

- Je ne vais pas te laisser y aller seul, dit Stan mutin.

6

Hélios ouvrit la bouche mais Stan en profita pour l’embrasser à nouveau. Hélios sentit son sang battre à ses oreilles. Une onde de désir le traversa, plus forte encore. Il prit peur, voulut s’écarter mais Stan le retint, glissant sa langue entre leurs lèvres unies. Ce ne fut que lorsque le souffle vint à leur manquer que Stan s’écarta. Hélios le regardait, la bouche encore à demi ouverte, inspirant un grand coup. Ses lèvres gonflées par le baiser qu’il venait d’échanger avec Hélios le brûlait. Est-ce normal ? Il n’eut pas le temps de se le demander plus que Stan fondait à nouveau sur lui. Cette fois, il ne se laissa pas surprendre, répondant à son baiser avec maladresse. Finalement une seconde sonnerie retentie, annonçant le début de leur cours. Stan se recula et tira Hélios par la main en le forçant à se lever.

- On est en retard.

- Faut croire, répondit Hélios qui tenait de rependre contenance.

- Tire ton sweat, mon Adonis… C’est pas très discret tout ça.

Hélios rougit avant de tirer son sweat pour cacher son érection qui formait une bosse fort peu discrète sous son t-shirt. Il se rhabilla un peu mieux les joues rouges avant de suivre son compagnon à l’intérieur du bâtiment.

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Commentaires
O
OOOOOOOOOOOOOOh, Stan et Helios me font craquer, qu'ils sont choux <3
R
mooohhh c'est trop meugnon j'adore !!! J'ai rop hate de voir leur évolution et voir comment il va faire pour annoncer cette grande nouvelle a ses parents ! Je suis sur a 100% qu'ils vont bien le prendre !!
M
Stan est BG ! La personne qui l'a fait est trop douée haha !
N
Ohhh ils sont trop beaux les petiots maintenant ! Hélios a pécho//shot <br /> <br /> Ils sont trop chous :o
P
Les enfants sont devenus grands : Rémi travaille dans la médecine et est un très très beau jeune homme, Thalie une jolie adolescente, Hélios un garçon mignon.<br /> <br /> Pour résumé : Thalie et Rémi ont donc eu plusieurs petit(es) ami(e)s chastes mais, rien dans la durée, et, Hélios n'a jamais eu personne même un flirt.<br /> <br /> Pourquoi Hélios se trouve anormal? Ben alors... Il ne faut pas ! Stan est attiré depuis longtemps par lui et c'est réciproque ! Hou la la ! Ca se bizoutte.. Et ils sont excités Hi... Hi... Ca va finir en coquinerie tout ça 😚<br /> <br /> Espérons que Stan soit sérieux sur ce coup là ! De plus, il a l'air d'être bi, alors attention, il ne faut pas briser le coeur de notre Hélios !
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